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    Nicolas Cretu

    photographies

     

     

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    autour d'un pylône ... hantise de la photographie conventionnelle, fils et structures métalliques ne sont plus "effacés" du décor mais bien mis en valeur dans un environnement dont ils font désormais partie  

    petits riens ... objets quelconques mis en mouvement ou, quand le beau prime sur le fonctionnel

    mains ... bien plus qu'une simple partie du corps, mains qui blessent et qui soignent, mains qui repoussent et qui protègent

    éoliennes ... à la nature vierge de toute intervention se superpose une autre nature, une nature voulue, artificielle et domptée.

    L'objet industriel prend la place des prairies d'autrefois, les allées bordées de platanes le sont désormais par des éoliennes, le regard tourné vers le ciel rencontre non pas une toile d'araignée mais une toile de structures métalliques et de câbles à haute tension, les pâles remplacent les pétales.

    Il n'y a là ni nostalgie ni passéisme : juste le constat qu'une autre nature se met en place, une nature industrialisée avec ses propres jugements esthétiques. Sans oublier l'espoir que tout cela ne nous détournera pas trop des quelques allées toujours bordées de platanes, des vrais insectes et des fleurs sauvages qu'il sera impossible de remplacer.

    derrière les grilles ... la surimpression rend les grilles transparentes, ces grilles qui informent tout en interdisant l'accès ... voir à travers la lourdeur de la pierre et de l'acier  

    ailleurs et pourtant là: une ville dans la ville … la foire est un monde à nul autre pareil. Des couleurs criardes envahissent la ville, des gosses émerveillés s'agrippent aux bras de leurs parents, des bruits fusent de toutes parts. Un monde presque vrai. Tout est de mauvais goût, mais l'ensemble est tellement cohérent. C'est la foule, les cris, l'oubli, l'aveuglement volontaire, c'est la vie dans un vide joyeux. Les yeux mi-clos, les adultes se projettent ailleurs, dans un monde qui était le leur lorsque, eux aussi, s'agrippaient au bras de leurs parents partagés entre angoisse et rêves couleur acrylique. La fête au milieu des immeubles, une ville dans la ville, une autre planète faite de si belles illusions juste au coin de la rue.

    un autre regard ... parmi tant d'autres

    avec ou sans lunettes... petit exercice d'anthropomorphisme

    tours ... des millions de fois plus une

    tranparences végétales

    surréalisme ... clins d'oeil et allusions, un autre monde et d'autres lois entre rêve et réalité

    ombres ... du jour d'après ... quand la fin commence avec le début

    fruits écrasés ... tomates, cerises et quelques autres

    des pierres dans la ville... pas de lois, pas de panneaux, juste un défi que personne n'ose relever

    des pierres dans la ville... un moyen efficace, rapide et pas cher pour tout arrêter

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